Contrairement à la flûte à bec, le flageolet n'est pas tombé dans l'oubli à la fin de l'époque baroque. Il a été joué pendant tout le XIXe siècle, et même jusque vers 1914.
Cet instrument est une copie d'un très beau flageolet français en buis, fabriqué par Prudent Noblet aux environs de 1860.
Comme tous les instruments similaires, il possède six trous dont deux à l'arrière pour les pouces, le premier servant à jouer les notes auguës comme à
la flûte à bec. Son porte-vent conique en deux parties, couramment appelé la pompe, a une influence bénéfique sur la sonorité en
créant un résonateur en amont du canal. Il pourrait aussi contribuer à mieux répartir la condensation.
Cliquer ici pour un texte du XIXe siècle sur le rôle de cette pompe
L'instrument est accordé en la, mais pour la commodité de lecture les partitions musicales qui lui sont destinées sont souvent écrites en ré.
Il est réalisé en buis. Le bec et la bague du pavillon sont en corne. Les autres bagues de l'original sont optionnelles,
la corne étant plus fragile que le bois lui-même.
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Une clé piano ou d'écho, comme celle de l'original, qui facilite les nuances en permettant de jouer plus doucement sans perte d'intonation, ainsi que les clés de si♭ & de mi♭ que l'on voit souvent sur des flageolets français du XIXe siècle sont proposées en option.
une version avec clé piano, comme l'original, en buis naturel
une version en buis teinté avec clé de si♭ (ré#) sur bossettes en bois,
comme sur un autre original de Prudent Noblet
une version avec deux clés : mi♭, & si♭
sol# & ré# en cas d'utilisation comme instrument transpositeur en ré, selon l'usage courant au XIXe siècle.
(voir les tablatures ici.)
une version à cinq clés, avec en plus deux clés de trille (ton et demi-ton) et une "clé de sifflet" pour faciliter l'aigu.
le bec en corne
Vous pouvez écouter cet instrument ici
Sul Margine, extrait de la
Méthode Complète de Flageolet de Jules Gard (XIXe siècle)
Tablatures de doigtés à télécharger :